#je suis sûr que ça marcherai
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je-suis-ronflex · 9 months ago
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Comme j'ai pas eu le CAPES interne à rien du tout je me suis dit que j'allais faire du shopping pour me détendre : je voulais de quoi jardiner et rempoter mes plantes à l'arriver du printemps mais je n'ai rien trouvé de ce dont j'avais besoin je me suis dit que c'était pas grave et que j'allais acheter des livres parce qu'il y a des offres "2 achetés = 1 offert" dans toutes les librairies sauf que les livres repérés étaient en rupture de stock MAIS j'ai quand même trouvé un livre qui a l'air méga cool Puis comme j'étais triste je suis allé m'acheter des pâtisseries et sur le chemin une madame à dit à sa copine madame que mon sac était trop beau et du coup ça fait quand même un peu plaisir
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mrlafont · 3 years ago
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Mélancolie de veille de grand départ... où ce qu’on s’apprête à quitter déjà nous semble différent, parti, perdu... Nostalgie, à défaut d’avoir des souvenirs de chair et de sang, de toutes mes soûlographies passées, seul en Poésie. Tristesse de quitter cette terre si féconde de mon pays natal sur laquelle je n’ai rien planté depuis tant d’années... Je pars, les mains vides, ouvertes, tendues enfin vers quelque chose pour la première fois de ma vie peut-être. Enfin peut-être vais-je toucher la vie et la vie me toucher. Pas de faux espoirs : je suis moi, je sais ce que ça implique. Mais quand même. Tristesse de tous les poèmes commencés ici, délaissés parce que vie ne se fait pas de poésie... Je vais, je crois, pour la première fois me montrer au monde, moi et tout ce que je suis, tout ce que j’ai à offrir. M’entendra-t-on ? Enfin je marcherai parmi les hommes dans le bon costume. Enfin moi aussi je vais avoir ma propre odeur, comme mon père, et je suis sûr que mon odeur ressemblera un peu à la sienne, et alors quand je la reconnaitrai je m’arrêterai, je fermerai les yeux et une larme coulera sur ma joue. Je sourirai à sa mémoire et je dirai “merci”. Peu de gens savent ce qu’il y a dans le cœur des hommes qui osent partir à l’aventure d’eux-mêmes, qui essayent quelque chose après avoir tant souffert d’être rien, et qui savent qu’ils valent beaucoup... Demain je pars et une fois arrivé j’ouvrirai une porte et je dirai “Bonjour, c’est moi”, et alors ma vie commencera... Et quand bien même je raterais tout je ne reviendrai pas. Demain je ne peux être qu’un autre homme, et j’ai tant crié pour ça. On y arrive.
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christophe76460 · 2 years ago
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O2Vie 325-2022 / 06 : YAHWE SHAMMAH, l'Eternel Présent (1)
Exode, 33:14 - L`Éternel répondit: Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos.
Chers frères et soeurs, nous connaissons plusieurs noms de Dieu, n'est-ce pas ? Dieu Tout Puissant, l'Eternel des armées, le Créateur, Dieu de paix, Dieu d'amour, l'Eternel notre bannière, l'Eternel notre Berger etc. Oui, mais cette semaine, il se présente à chacun de nous comme YAHWE SHAMMAH, l'Éternel Présent. Présent à côté de nous ses bien-aimés, présent dans les défis, présent dans les difficultés, présent dans l'aisance, présent dans les besoins, présent dans le flou, présent dans l'adversité, présent dans les larmes, présent dans les réjouissances, présent dans l'attente, oui présent.. Oui l'Eternel Présent. Il n'est pas absent.
Où es-tu ce matin ? A la maison ? Au boulot ? En route? A l'hôpital ? Dieu te dit ce matin : je suis YAHWE SHAMMAH, l'Eternel Présent. Tu n'es pas seul. Tu n'es pas abandonné. Tu ne te débrouilles pas seul. Tu n'es pas abandonné. Tu n'es pas oublié. Regarde ceci et crois! Ésaïe 41:17 Les malheureux et les indigents cherchent de l`eau, et il n`y en a point; leur langue est desséchée par la soif. Moi, l`Éternel, je les exaucerai; Moi, le Dieu d`Israël, je ne les abandonnerai pas. Il te rassure encore dans Ésaïe 49:15 - Une femme oublie-t-elle l`enfant qu`elle allaite? N`a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l`oublierait, Moi je ne t`oublierai point. Tu es en lui. Il est avec toi. Il est l'Eternel Présent, comment pourrait-il t'oublier ? C'est impossible.
Moïse a reconnu l'importance de la présence de Dieu avec eux durant la traversée du désert. Il a discuté avec Dieu et a même exigé que Dieu marche avec eux. Et Dieu a fait selon sa demande. C'est en marchant avec eux qu'il leur donnera du repos. La présence de Dieu est salutaire pour nous.
Voici ce que Jésus disait à ses disciples lors des derniers instants sur la terre : Matthieu 28:20 - ...Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu`à la fin du monde. Cette parole nous est adressée. Jésus nous parle à nous croyants en lui. Il est avec nous tous les jours, ça c'est YAHWE SHAMMAH. Mon frère, ma sœur, vois Dieu à côté de toi. Ce qui est sûr et certain c'est qu'il est présentement à côté de toi et avec toi dans la situation. Il est YAHWE SHAMMAH, l'Éternel Présent.
Bon début de semaine à toutes et à tous!
Hervé BATISSE & L’Equipe Eau de Vie
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sweetshysuga · 2 years ago
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Lost
"Je me tiens toujours debout, les yeux fermés. Perdu entre le désert et la mer. J'erre toujours, sans savoir où aller.
Je n'ai jamais su qu'il y aurait tant de chemins que je ne pourrais et ne peux pas prendre. Je n'ai jamais ressenti ça avant. Peut-être que je deviens un adulte. C'est si difficile pour moi de savoir si c'est la bonne voie. Je suis si confus. Ne me laisse jamais seul.
Mais je continue à croire, même si c'est difficile, que perdre mon chemin est le moyen de trouver ma voie. J'ai perdu ma voie. Dans une tempête de pluie violente qui fait rage sans cesse, dans un monde compliqué sans issue, j'ai perdu mon chemin. Peu importe le nombre de fois où j'errerai, je croirai toujours celui-ci. J'ai perdu mon chemin. J'ai trouvé ma voie.
Avez-vous vu des fourmis aller quelque part ? Elles ne trouvent jamais leur chemin d'un coup, avançant en rampant en s'écrasant constamment et en errant pendant des jours pour trouver de la nourriture (Le savez-vous?). Même cette frustration en vaut la peine. Je crois que nous sommes sur le bon chemin.
Un jour, quand nous trouverons le chemin, nous reviendrons certainement à la maison tels des fourmis. C'est encore difficile de savoir si c'est le bon chemin. Je suis si confus. Ne me laisse pas seul.
(Si longtemps) Un espoir sans promesse, au revoir maintenant. (Si longtemps) Même si c'est un peu lent, je marcherai sur mes propres pieds parce que c'est ma voie à coup sûr. Parce que j'y arriverai un jour, même si je fais un détour. Je ne perdrai jamais mon rêve, je ne le perdrai jamais."
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cequilaimait · 7 years ago
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Les chroniques de Vojolakta – 13ème Aar’on (l’Impuissant) – Le Kili’an qui ne connaissait pas l’extase – 1.La mort du douzième Aar’on, dit l’Inutile.
Règle numéro un de l’Aar’on modèle : le bien de l’Humanité et des Âminêtres est plus important que tout. Jour et nuit, l’Aar’on ne peut et ne doit penser qu’aux autres, en modèle d’altruisme. Toutes ses décisions sont dictées par la raison et servent le progrès commun et les intérêts de ceux qui croient en lui.
Règle numéro un bis de l’Aar’on modèle : la règle numéro un ne s’applique que s’il n’y a pas de Kili’an dans l’équation. Dans le cas d’un Kili’an présent, rien n’a plus d’importance que ses beaux yeux verts. Dans le cas où il n’y a pas de Kili’an, l’Aar’on doit se bouger le derch et aller s’en chercher un au plus vite.
Extrait tiré du guide de bon comportement à l’usage des Aar’ons en devenir du précepteur Mathuz
*****
– L’Aar’on est mort ? Vive l’Aar’on ! – s’exclama l’adulte à la barbe fournie en caressant l’épaule de son protégé. Il faut que vous soyez fort, jeune homme. À partir de maintenant, l’univers vous appartient. Il faudra vous montrer digne de votre rang et poursuivre la guerre contre les Ashtars initiés par vos prédécesseurs. Enfin… évitez quand même de vous inspirer du dernier en date, sinon, ça va commencer à se voir que nous sommes des brèles. On s’est quand même tapé une sacrée mauvaise séries, ces derniers siècles… Le Belliqueux, le Malheureux, le Violeur, l’Inutile… Même si certains étaient sympas, ils n’étaient pas des lumières. En même temps, vous aurez du mal à faire pire…
– Oui, professeur… – répondit l’adolescent avec amabilité. Je ferais de mon mieux pour honorer mon rang ! Je serais digne des anciens Aar’ons dont vous m’avez si souvent parlé, marcherais dans les pas du septième et m’éloignerais du chemin prit par ses successeurs.
– Vous avez bien raison, jeune maître ! Enfin, n’oubliez pas que je ne suis que votre précepteur et que le titre de professeur ne me sied point encore ! Mais dès que j’aurais fini ma thèse sur l’Histoire des Aar’ons, je suis sûr de pouvoir enfin enseigner à l’université d’Horus ! Cela fait depuis mon enfance que j’y travaille. J’aurais mis le temps, mais grâce à ça, je pense être définitivement un des plus grands experts en la matière de tout Vojolakta. Je t’ai déjà raconté comment le Fondateur a libéré Cuchulainn à l’aide de Charles, son allié gastéropode ?
Les bras posés sur le rebord d’une fenêtre le garçon aux cheveux noirs soupira.
– Oui…
Lui, ce qu’il préférait, c’était regarder les étoiles. Ce n’était pas qu’il n’appréciait pas les histoires de son tuteur, mais le pauvre homme semblait quand même un peu gâteux. À l’écouter, c’était comme s’il avait lui-même vécu toutes les aventures qu’il pouvait bien lui raconter. Et il radotait horriblement. Depuis sa naissance quinze an auparavant, le jeune Aar’on les avait écoutées et écoutées encore des centaines de fois. Son livre de chevet avait depuis toujours été le guide de bon comportement à l’usage des Aar’ons en devenir qu’avait écrit son cher Mathuz, juste pour ses soins.
À force, il avait fini par comprendre quel était son rôle et son destin, sans pouvoir pour autant l’accepter. Quand il se regardait dans une glace, il se trouvait toujours différent. Certes, ses cheveux étaient aussi noirs que ceux de ses prédécesseurs et son Regard tout autant profonds. Pourtant, il n’était pas comme eux. Ils ne possédaient pas la rudesse, l’arrogance et la prétention de sa lignée. Lui n’était attiré que par la douceur. L’art de la guerre l’ennuyait, la poésie le passionnait. Ses tenues étaient souvent colorées et pastelles quand bien même on lui suggérait de se vêtir de manière plus sombre, comme le voulait la tradition. Son temps libre, il le passait bien plus volontiers à jouer avec les animaux de la famille – Stin et Kémi en tête – qu’à dominer les autres. Il était une véritable exception dans son lignage, Aar’on de paix et d’amour né dans un monde belliqueux et cruel.
Lui se voyait déjà le plus grand de toute sa famille, défenseur des arts et des lettres et bienfaiteur de l’Humanité. Ce qu’on attendait de sa personne était qu’il mène son armée à la victoire et qu’il libère Vojolakta du joug des oppresseurs Ashtars. Il n’avait pas demandé tout cela. Pour rien au monde, il n’aurait voulu monter sur le trône si jeune. Quinze ans à peine… Certes, c’était l’âge moyen auquel un Aar’on juvénile prenait la place du précédent, mais quand même, il trouvait cela un peu précipité. Il ne se sentait pas prêt. Malheureusement, un bête accident avait précipité les choses.
Le treizième n’avait que très peu connu son père. Comme le voulait la tradition depuis l’assassinat du sixième et de toute sa famille, les successeurs potentiels étaient élevés à l’écart de Thot et de leur géniteur. En cas d’attentat, il fallait absolument éviter que la lignée s’éteigne. Ainsi, il avait passé toute son enfance sur Aheqet, la planète réserve naturelle, aux côtés de Mathuz, nommé précepteur en vertu de sa grande expérience militaire et de ses nombreux services rendus à l’Humanité. Le petit brun avait adoré cette période de sa vie, où il avait passé son temps à apprendre, à découvrir de nouvelles choses et à rêver. Sans personne pour l’embêter et bercé par un climat calme et doux, il était resté assez chétif, pour ne pas dire maniéré. Cela n’avait fait qu’ajouter de la douceur à des traits déjà particulièrement fins et à une peau agréable au toucher.
Du coup, il n’avait rencontré le douzième qu’à de rares occasions, lors de visites ponctuelles sur Thot. L’Inutile – de son surnom – ne lui avait jamais offert beaucoup d’affection. Le vieux brun ne l’avait jamais considéré que comme un devoir accompli, et non un fils. Ayant souhaité rester vierge pour son Kili’an, il avait refusé de copuler pendant de nombreuses années. Ce ne fut qu’une fois compris qu’il ne trouverait jamais son amant, à plus de soixante ans passés, que poussé par ses ministres et conseillers, il se lança dans son entreprise de fécondation et de sauvegarde de sa lignée. La naissance de son enfant et héritier fut la première et seule réussite notable de son règne. Oui, l’Inutile était vraiment un très mauvais Aar’on.
Car en plus de n’avoir jamais mis la main sur le blond qui lui était destiné, il n’avait strictement servi à rien, malgré la longueur de son règne. La Fédération n’avait pas réalisé la moindre conquête, là où les Ashtars s’étaient emparés du huitième système viable découvert, Solgad. Certes le lieu était d’autant moins intéressant qu’on y trouvait surtout des Frécheurs, une espèce assez peu intelligente, mais quand même, cette avancée de l’ennemi avait été fortement et très négativement commenté à la télé. Pour le reste, rien. Il possédait tous les défauts de ses prédécesseurs sans en avoir les qualités : prétentieux, orgueilleux, égoïste et borné, il avait passé son temps à se faire des opposants. D’un point de vue politique, ses réformes avaient toutes étaient destructrices pour la paix et l’économie. Sa plus mauvaise décision avait sans aucun doute été sa taxe sur la sexualité. Comme lui-même semblait être condamné à dormir toutes les nuits sur la béquille faute de Kili’an avec qui copuler, il avait décidé par pure jalousie de pourrir la vie affective et charnelle des autres : tous ceux qui s’adonnaient à des jeux physiques et sensuels, qu’ils soient reproductifs ou non, se retrouvèrent obligés de verser une taxe de dix pièces d’or par minute d’action.
Si pour certain, le prélèvement ne pesait pas bien lourd, pour d’autres, il apparaissait comme un véritable trou noir financier attirant à lui toutes leurs économies sans espoir de retour. La légende racontait qu’un jeune châtain voyageant dans tout Vojolakta à dos de Galos s’était déclaré en faillite personnelle et avait juré que plus jamais, il ne viendrait en aide à un de ces « bouffons de bruns sans aucun sens des réalités dès qu’il était question de cul ». Le reste de l’anecdote s’était perdue dans les méandres de l’Histoire, et le douzième Aar’on avait régné en solitaire avec une poigne de fer sur une Fédération qui le haïssait et le méprisait.
Et c’était le petit treizième, tout gentil et aimable comme il était, qui s’était pris toute la contestation dans la tronche en guise de cadeau de bienvenue. Non, sérieusement, il aurait largement préféré que l’Inutile survive encore un peu quelques années au lieu de clamser d’une manière aussi pitoyable que celle dont il avait vécu. Le récit de ce décès avait fait le tour de la galaxie en moins de temps qu’il n’en fallait à la poste Fédérale pour faire sa tournée. En même temps, avec les grèves et l’obsolescence du service, ce n’était pas bien dur.
Le pauvre homme avait simplement fait un mauvais rêve et s’était imaginé que son Kili’an l’attendait sur Horus, enfin, après plus de soixante ans sans le moindre signe. Se réveillant en sursaut sans être capable de faire la part des choses entre réalité et songe, il s’était jeté en chemise de nuit contre une des fenêtres de ses appartements. Contre toute attente, cette dernière possédait un défaut de fabrication qui datait de la construction de Thot et que personne n’avait jamais remarqué. Du coup, le douzième réussit pleinement à faire ce qu’il souhaitait : passer à travers pour rejoindre au plus vite la terre orange au-dessus de laquelle il orbitait.
Si le manque d’air s’était rapidement fait sentir dans le vide stellaire, ce n’était pas cela qui avait coûté la vie à l’Aar’on. Confortablement protégé à l��intérieur de sa sphère focale, il avait plongé à toute vitesse vers son bien aimé. Même les frottements et la chaleur dégagée lors de son entrée dans l’atmosphère le firent doucement rigoler.
Non, le véritable et unique problème, c’était qu’il ne savait pas voler, et encore moins freiner. Ce ne fut qu’à quelques centaines de mètres du sol que le brun se rendit compte qu’il avait eu une bien mauvaise idée. Heureusement pour lui, il n’eut pas réellement le temps de souffrir. Enfin, il fut tout de même la première crêpe à régner sur Vojolakta, pendant les quelques minutes de son agonie.
Ridicule ? Non. Ironique, surtout. Car si l’idée était complètement stupide, le rêve, lui, était bien prémonitoire. Ce que l’Aar’on avait vu n’était, au final, que la pure vérité : oui, son Kili’an l’attendait bien depuis tout ce temps sur Horus !
D’ailleurs, ce fut même sur ce dernier qu’il s’écrasa, l’emportant à tout jamais dans la tombe à ses côtés, vivre une éternité de fol amour aplati.
Au final, personne ne le pleura. Un Aar’on partait pour un monde meilleur, un nouveau s’élèverait pour le remplacer. Ainsi allait la marche du monde.
Vint l’heure du voyage sur Canaan. Le treizième le fit seul. C’était la première fois que Mathuz refusait de l’accompagner quelque part. Le précepteur, au courant de tous les secrets de la Fédération, lui avait simplement indiqué le chemin mais n’avait pas lui-même voulu l’emprunter. Il y avait là-bas quelque chose qu’il ne voulait pas, ou plus, voir. Rien que de parler de cet endroit caché l’angoissait. C’était le passé de l’Humanité. Son passé à lui aussi. L’avenir, le futur, c’était Vojolakta.
Pendant son pèlerinage vers ses origines, l’Aar’on apprit beaucoup de choses. Les paroles de la Suz’an éclairent d’une lueur nouvelles certains enseignements de Mathuz et lui firent comprendre le comportement névrosé de son géniteur. Nul brun ne pouvait être forcé à vivre sans son blond. C’était bien trop cruel.
Lui-même s’y refusait. Dès son retour, plus que son intronisation qui approchait, la seule chose qui importa au jeune adolescent fut de se mettre en chasse. Il n’avait qu’une seule peur : que son promis se soit réincarné en simple bébé et qu’il doive attendre des années avant d’enfin pouvoir l’embrasser. Car c’était bien là une des règles fondamentales de l’univers qu’il avait apprise sur Canaan : l’âme du Kili’an originel se réincarnait de corps en corps. Ainsi, à la différence des Aar’ons qui étaient liés par le sang et la succession, deux blonds ne pouvaient pas exister en même temps. Il fallait forcément attendre la mort du Kili’an en titre pour que le suivant naisse. Mathuz le rassura : même si la précédente mouture de l’âme du blond légendaire venait de décéder, cela n’était pas censé empêcher la sortie un peu en avance de la nouvelle version. En toute logique, s’il existait un Aar’on dans ce monde, alors il y avait aussi forcément un Kili’an quelque part qui l’attendait. Même si ce paradoxe défiait la science, il était incontestable. Une raison pouvait forcément l’expliquer, il ne restait plus qu’à la trouver. Mais ça, ce n’était pas son boulot, il laissait donc volontiers d’autres illustres savants se pencher sur la question.
Ainsi, un jeune brun calme et joyeux qui ne rêvait que d’amour et qui se moquait du pouvoir se retrouva intronisé comme treizième Aar’on. La remise de ses insignes eut lieu sur Horus, non loin de la tombe de son prédécesseur. Comme il y avait trop de morceaux éclatés et que personne n’avait réussi à reconstituer le puzzle, il fut décidé d’ériger un mausolée directement sur le lieu du crash. Cela évitait des complications et une stupide perte de temps. La première décision du nouvel élu fut de se chercher un surnom. Le Gentil, le Tendre, le Beau Gosse, le Souriant… ce n’étaient pas les idées qui lui manquaient. Sa deuxième décision fut de reporter la première dès qu’il aurait retrouvé son Kili’an attitré, à qui il pourrait demander conseil voir même le laisser choisir. Il avait hâte. Il se sentait tellement amoureux… Oui, avec ce blond qui lui était promis à ses côtés, c’était sûr, les Ashtars allaient morfler et l’Humanité toute entière se souviendrait de lui pour l’éternité comme un des plus grands. Il s’en bidonnait d’avance. Cela allait être tout bonnement génial.
Ne restait donc plus qu’à trouver le Kili’an en question.
Ce fut le début des emmerdes.
– Euh, Mathuz… Je fais quoi, là, maintenant ? Parce que je sens bien un truc qui bat dans ma poitrine, mais… C’est vague… Ah nan, sérieusement, je ne veux pas être un Aar’on sans Kili’an ! Le dixième en est mort de chagrin, et mon prédécesseur, on a vu le résultat ! Je préfère mourir tout de suite et… Pourquoi tu me tends un gobelet vide ?
– Pour assurer votre descendance. – répondit calmement son fidèle conseiller en le fixant avec autorité. Non, parce que parti comme c’est parti, comme j’ai l’impression que le destin n’est pas tip top avec nous, je préfère assurer nos arrières et prévoir tout de suite la mise en route du prochain. Au pire, on trouvera une mère porteuse en route, mais faut assurer la lignée. Non, mais arrêtez de me regarder comme ça avec un air ahuri ! Vous prenez le gobelet de la main gauche, votre engin de la droite, vous pensez à un blond et vous secouez. Même un imbécile peut y arriver ! Vous êtes un imbécile ?
– Euh… non… – murmura le brun, particulièrement gêné. Mais euh, moi, et mon Kili’an ? Parce que quitte à choisir, j’préfère quand même vivre avec lui que mourir sans et…
–Ton Kili’an, j’en fais mon affaire ! Je connais quelqu’un qui pourrait nous aider, un ami. Maintenant que ton prédécesseur a passé l’arme à gauche, rien ne justifie plus son exil…Toi, en attendant, secoue et boucle-là !
Légèrement intimidé, le jeune Aar’on ne moufta pas. Quand son précepteur le tutoyait et abandonnait l’étiquette, c’était toujours le signe qu’il avait intérêt à se taire… Et puis, si Mathuz avait une idée, forcément, il lui ferait confiance. En même temps, ce n’était pas comme s’il avait d’autres solutions. Non, c’était plutôt une très bonne idée que de confier à ses subordonnés la tache de résoudre ses problèmes à sa place. Il était même très heureux d’y avoir pensé ! La seule chose qui le gênait dans ce plan, c’était l’obligation qui lui était faite de se tripoter. Il ne comprenait pas du tout comment cela marchait ! Lui, il était un Aar’on pur, innocent et particulièrement naïf. Ce genre de gestes lui passaient complètement au-dessus de la tête. En même temps, essayant discrètement dans sa salle de bain, il dut bien admettre que c’était quand même assez rigolo. Et quelle ne fut pas sa surprise, après plusieurs dizaines d’essais et des heures d’apprentissage, de découvrir enfin à quoi servait le verre. Sur le coup, ça lui avait fait tout drôle. Il avait l’impression d’avoir dérobé de son propre corps quelque chose qui appartenait intimement à son Kili’an. Et il ne voyait pas du tout comment cela pouvait servir à assurer sa descendance, mais bon, ce n’était pas vraiment son affaire. Il remplirait son devoir, le reste était entre les mains de ses conseillers.
Plusieurs dizaines de jours après avoir envoyé son message, Mathuz reçut enfin une réponse, qu’il s’empressa d’apporter tout sourire au brun qui régnait sur Vojolakta. Elle n’était pas signée, mais son écriture ronde et gracieuse tout comme son fond trahissaient l’identité de son auteur.
« Coucou p’tit Mathuz ! Ça fait une blinde depuis la dernière fois ! Tu vas bien ? Bon, j’ai bien reçu ta demande hein, excuse-moi d’avoir pris mon temps pour répondre, mais en fait, ça ne va pas être possible. J’suis sur un coup génial, là, j’ai décidé de fusionner deux lunes entre elle pour faire une poitrine, et de faire tourner ce machin autour d’une planète en forme de fesses. Le résultat sera monstrueux, les gens paieront une fortune pour voir ça ! Du coup, là, j’suis pas trop dispo, trop absorbé par le boulot, et j’ai besoin de rester au calme. D’ailleurs, j’ai foutu ma base arrière sur Limbo, une planète dans un système connu de moi seul, pour être un peu pénard et pour pouvoir bosser en paix à l’abri des curieux. Au passage, tu féliciteras le facteur qui m’a trouvé ! Enfin non, parce que je l’ai tué pour pas risquer de voir mes ébauches fuiter dans la presse, mais on dit souvent du mal de la poste Fédérale, alors qu’en fait, ils ont pas mal de mérite. Du coup, j’ai envoyé Éduan te porter ma réponse ! Tu peux le garder pour qu’il t’aide, il en avait de toute manière assez de voyager, il voulait rentrez chez lui ! Allez, bisous mon grand ! On s’appelle d’ici quelques générations d’Aar’on et on se fait une bouffe, promis ! »
Complètement abasourdi, le treizième soupira lourdement, les yeux plongés dans sa main. Même après plusieurs lectures, il ne comprenait toujours rien à ce charabia. On lui avait promis une solution pour retrouver son Kili’an, il se retrouvait à la place avec un Galos allongé sur son lit qui discutait avec son précepteur comme s’ils étaient de vieux amis en pleines retrouvailles. Cela n’avait strictement aucun sens.
– Je fais quoi, moi, pour trouver mon ange blond ? – demanda-t-il, frustré, en tendant sa paume ouverte devant lui. Non parce que les Kili’ans, ça a beau s’habiller souvent en vert, ce n’est pas comme les pommes, ça ne pousse pas sur les arbres !
– Calmez-vous ! – tempéra Mathuz. Mon ami nous a envoyé un héros de guerre pour nous aider, un compagnon de route du légendaire septième Aar’on ! Oui, les Galos vivent très vieux !
– Enchanté ! – ajouta Éduan. Enfin, héros, Mathuz exagère toujours un peu ! Je n’étais qu’un très jeune Galos à l’époque, et me voici maintenant presque vieillard ! J’ai beaucoup crapahuté au cours de ma vie, et il est temps pour moi de rejoindre ma chère Lug afin de dispenser mon expérience aux jeunes générations. Mais avant cela, je serais ravi de servir à nouveau un membre de la lignée brune, comme à la belle époque. Jeune homme, mes ailes sont les vôtres. Je les mets à votre disposition, jusqu’à ce que vous ayez retrouvé celui que vous cherchez !
Certes, la proposition était aimable, mais le brun n’en restait pas moins profondément déçu. ! Lui, ce qu’il désirait, c’était un indice, une direction ou chercher, une carte au trésor avec une croix dessus… pas l’aide d’un drôle d’Âminal sorti du passé. Il en piqua même sa crise, la première depuis son accès au trône.
– C’est gentil, mais… JE VEUX MON KILI’AN ! JE VEUX, JE VEUX, JE VEUX !
Tout ruisselant de larmes, l’adolescent se réfugia dans les bras de Mathuz. Il était fort triste. Son blond qu’il n’avait jamais croisé lui manquait. Il lui fallait le trouver au plus vite. Il ne savait même pas par où commencer à regarder. Il se sentait complètement nul et impuissant.
Affichant un sourire paisible et réconfortant au bout du bec, Éduan lui posa la patte sur l’épaule. Il avait une excellente nouvelle à lui adresser.
– Juste avant que je m’en aille, l’Humain qui me servait de compagnon m’a fait part de certaines de ses théories. D’après lui, il se pourrait bien que votre blond se trouve actuellement sur la planète Marama, en plein système Solzabul, le cinquième à avoir intégré notre Fédération bien aimé sous le huitième Aar’on, juste avant que le neuvième ne le cède aux Ashtars…
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duzzzt · 8 years ago
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il y a des fois où j’pense que ce sera mieux si j’ai juste demandé à une affaire s’ils ont besoin pour un nouveau site, mais marcherai pas probablement parce que j’ai ni un site pour moi-même ni un portfolio
donnnc je commence un portfolio pour moi-même, et j’peux pas le finir parce que j’ai pas la motivation après deux semaines, j’ai pas les idées
et ça continue! je suis comme ça pendant 2013 (bien sûr, mes sites à cette heure-là étions d’la merde mais c’est de peu importe maintenant)
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linconnuenlignedemire · 8 years ago
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Le GHT au jour le jour – section de Makalu
07-03-2017 : Jour de repos à Taplejung (1850m). Qui dit jour de repos, dit aussi jour de réflexion. Nous faisons le point sur ce qui va et ce qui ne va pas et nous doutons franchement de notre capacité à trouver le chemin tout en arrivant à avancer suffisamment vite. Nous décidons d’un commun accord de prendre un guide à condition d’en trouver un bon. Ainsi, nous demandons à l’employé de l’hôtel Pathivara où nous résidons s’il connait un bon guide. Il se trouve qu’un ami de ses collègues est justement guide et se trouve à Taplejung en ce moment. C’est ainsi que nous rencontrons Pasang Sherpa. Le courant passe, on le prend comme guide pour les deux sections qui suivent et au moins jusqu’à Lukla. Il prend 2000 NPR/jour, ce qui n’est pas exagéré pour quelqu’un qui parle anglais et qui semble débrouillard. De plus c’est un sherpa, l’ethnie à laquelle appartiennent les meilleurs guides népalais, ça ne veut pas dire grand-chose en soi, mais c’est la première fois que je marcherai avec un guide sherpa, et je suis content ! Nous passons le reste de la journée à trier et retoucher les photos des jours précédents, à taper nos articles respectifs et à essayer d’envoyer le tout vers notre blog avec le débit plus que réduit de Taplejung. Hôtel Pathivara agréable, grande chambre avec fenêtre et douche chaude, 700 NPR/nuit, fait aussi restau à prix correct.
08-03-2017 : Taplejung > Gorja. C’est le premier jour avec Pasang, je le jauge et je tiens à lui montrer que notre but n’est pas la vitesse et nous ne sommes pas des marcheurs rapides, surtout avec nos sacs. Nous descendons de plus de 1000m pour atteindre Dobhan (645m), qui se trouve être également son village natal. Après quelques poignées de main, nous continuons notre marche, qui, on le sait, sera longue aujourd’hui. En effet, après une interminable montée de plus de 1400m à travers la forêt, nous arrivons à Gorja (1950m), notre étape du jour. Le village est minuscule, deux familles accueillent les gens de passage. L’une est absente, ce qui nous laisse peu de choix ! Accueil moyen, dhal-bhat et thé, patates et omelette au petit-déjeuner (préparées par Pasang car la patronne, des œufs, elle ne sait les cuisiner à la coque !)
09-03-2017 : Gorja > Simering. La journée commence doucement, nous savons qu’elle sera encore longue. Nous allons monter de Gorja à Gupha Bazaar (2900m). Le temps est maussade et la motivation n’est pas vraiment là. Nous mettons tous les deux un pied devant l’autre et avançons malgré tout. N’ayant pas de village intermédiaire pour déjeuner, nous cuisinons au réchaud quelques nouilles instantanées et mangeons à la va-vite. Vers 13h30, nous arrivons à Gupha Bazaar, un village un peu triste et froid, surtout sous les nuages, et trouvons qu’il reste beaucoup de temps encore avant la tombée de la nuit. Nous décidons donc de poursuivre jusqu’à Nundhaki (1650m) et qui aurait dû être notre étape déjeuner du lendemain. La descente est belle, le paysage change enfin de la forêt que nous avons connue toute la matinée. Il s’ouvre, ressemble davantage à la haute montagne et je suis franchement content car je commençais à trouver les paysages de ces derniers jours un peu monotones. Après trois heures de marche, et alors que la nuit arrive, nous ne sommes toujours pas à Nundhaki et décidons de nous arrêter pour la nuit à Simering où l’accueil est charmant. Le village possède en outre plusieurs stûpas, petites mais anciennes. Dhal-bhat et thé au dîner, omelette et chapati au petit-déjeuner.
10-03-2017 : Simering > Hewa Khola (près de Khamare). La journée débute plus facilement qu’hier car on sait qu’une longue descente nous attend. En effet, nous atteignons Nundhaki (1645m) une heure plus tard. Nous continuons sur notre lancée et atteignons Bhibare (1400m). A partir d’ici, un long cheminement monotone nous attend sur une route poussiéreuse. Nous passons successivement les villages de Chitlang et Kartike et déjeunons d’un chowmein (nouilles sautées) au village suivant (Pokhari). Nous continuons sur la même route poussiéreuse, et après Siddhakali et Lamichaur, nous entrons dans la grosse bourgade de Chainpur (1260m). Il était prévu qu’on passe la nuit ici mais vu l’heure à laquelle on arrive, on décide de continuer et de dormir à Khamare, plusieurs personnes nous disant qu’il faut environs 1h30 pour l’atteindre. Finalement, au bout de plus d’une heure de marche, nous ne sommes qu’à la moitié du chemin et le ciel s’obscurcit brusquement. Je sens l’orage menacer et dit à Pasang que nous préférons camper ici, au bord de la Hewa Khola. Il me comprend et respecte notre décision, et vu qu’il n’a pas de tente, va voir un peu au-dessus s’il peut trouver un abri pour dormir. Une dame passe par là nous propose de nous héberger mais notre tente est déjà installée et Pasang y va seul. Alors que nous mangeons sous la tente, l’orage éclate une première fois mais s’arrête rapidement. Au bout d’une heure, c’est le déluge ! Une très forte plus martèle notre tente et aux éclairs succèdent les coups de tonnerre toujours plus proches. J’ai beau connaitre un peu la montagne, je me sens tout petit. Cela dure jusqu’à vers 22h et tout se calme enfin. Sauf que la rivière près de laquelle nous avons installé notre tente commence à monter ! Toutes les heures nous nous réveillerons pour la surveiller, mais finalement elle s’arrêtera à 50cm de le tente vers 3h du matin. Ouf !
11-03-2017 : Hewa Khola (près de Khamare) > Kadbari. Nous nous réveillons sous la pluie encore ce matin ! Elle avait recommencé à l’aube, régulière, débarrassée de sa violence de la veille. Malgré tout, ça ne fait pas nos affaires. La tente Ferrino, pourtant de très bonne gamme que nous avons, n’est pas terrible, l’eau commence à s’infiltrer et on doit lever le camp aujourd’hui si nous voulons manger quelque chose ! Pasang arrive, de bonne humeur, car il passé la nuit à l’abri et a pu manger un peu même. Nous faisons du thé et mangeons des biscuits pour passer le temps. Vers 8h30 la pluie s’arrête, nous levons le camp en cinq minutes ! Il nous reste la fameuse rivière près de laquelle nous campions à traverser à gué. Elle a bien gonflé et ça se révèle un peu long avec nos sacs. Tania arrive à tenir sur des pierres avec ses bâtons et moi je passe à l’arrache, de l’eau aux cuisses. Pasang a l’habitude, il passe comme si de rien n’était. La matinée se passe paisiblement, la route poussiéreuse au long de laquelle nous marchions hier s’est transformée en sentier agréable après la pluie, puisque les 4x4 et les deux roues qui l’empruntaient hier ne passent plus à gué aujourd’hui. La forêt alentour exhale le parfum de la nature rassasiée d’une eau dont elle avait tellement besoin. Nous déjeunons à Lingling (env. 1000m) et continuons vers Kadbari (1045m), que nous atteignons en fin de journée après avoir franchi une rivière importante (Langkuwa Khola, 385m) et une rude montée de plus de 600m. C’est une grosse bourgade construite sur une crête, sans charme particulier et où les touristes ne passent jamais (lui préférant la Tumlingtar voisine, dotée d’un aérodrome d’où des coucous de 13 places desservent Katmandou). Le meilleur hôtel de la ville est aussi confortable que les maisons de la campagne, la gentillesse des propriétaires en moins. Sale, bruyant, sans eau chaude et à la nourriture médiocre, nous ne saurons le recommander. Chambre 500 NPR (après rude négociation).
En résumé, nous avons parcouru cette section en quatre jours au lieu de six normalement. Il faut attribuer cela plus au guide qu’à nos capacités physiques. N’empêche, nous avons bien marché, Tania avalant les montées de plus en plus à l’aise et moi sans soucis de santé particuliers. Le moral est fluctuant bien sûr, c’est le propre du GHT d’être une randonnée longue et difficile, dont on ne peut pas compter les jours avant l’arrivée. Pour les 6 ou 7 jours suivants, nous attaquons le Solukhumbu, autrement dit la région de l’Everest. Nous prévoyons une arrivée à Lukla, au cœur de cette région, puis la réalisation du trek du camp de base de l’Everest en dehors (et en plus du GHT). Il devrait nous faire sortir des paysages de moyenne montagne que nous traversons pour ceux, très différents, de la haute montagne. Les prochaines nouvelles, nous les donnerons donc dans une semaine environ si tu tout va bien. A bientôt chers lecteurs !
Abidin
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quelquun-en-douceur-blog · 7 years ago
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3 manières de rejeter quelqu'un en douceur
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Il peut être aussi difficile de rejeter quelqu'un que de se faire rejeter, surtout si la personne en question est un ami. En suivant quelques conseils simples, vous pouvez arriver à le rejeter en douceur. Préparez-vous. Si vous vous sentez prêt à éconduire quelqu'un après plusieurs rendez-vous ou plusieurs interactions sociales, vous avez déjà surement réfléchi aux conséquences. Vous devez être sûr que cette personne n'est pas la bonne et que vous avez accepté que l'amitié qui pourrait y avoir entre vous ne soit plus jamais la même (si elle y survit). Assurez-vous aussi de vous préparer au rejet en lui-même.
Réfléchissez en avance à ce que vous allez lui dire. Ne lui dites pas simplement « non », essayez de le lui expliquer d'une manière douce. Choisissez avec soin vos mots. Si vous voulez vous y entrainer en avance devant le miroir ou si vous trouvez un ami ou un membre de votre famille qui peut vous aider, n'hésitez pas. Assurez-vous de faire passer le message clairement, mais en faisant preuve de compassion. Préparez-vous cependant à vous adapter en vous basant sur ses réactions. Vous ne voulez pas lui donner l'impression de réciter votre texte. Entrainez-vous à vous adapter à de nombreux scénarios.
Ne le remettez pas à plus tard. Même s'il est naturel de ne pas vouloir s'occuper maintenant de tâches désagréables, vous n'allez faire qu'empirer les choses si vous attendez une fois que vous êtes sûr de vouloir mettre fin à la situation. Plus vous le faites durer et plus il y a de chances que cette personne croie que tout va bien, ce qui va la faire tomber de haut lorsque vous la rejetterez [1][2].
Choisissez un bon moment pour le faire. Le jour de son anniversaire ou la veille d'un examen important n'est probablement pas le bon moment, mais n'attendez pas « le » bon moment. Le bon moment, c'est maintenant. Si vous êtes déjà en couple avec quelqu'un, de nombreux conseils dans la suite de cet article vous seront utiles, mais il existe aussi des défis uniques à chaque situation à surmonter. Jetez un œil à Comment rompre et Comment rompre gentiment avec un mec pour obtenir des idées supplémentaires.
Faites-le en personne. Bien sûr, il pourrait être tentant de vous débarrasser de ce poids par texto, par téléphone, etc., mais il vaut toujours mieux annoncer les mauvaises nouvelles en personne, même au XXIe siècle. C'est d'autant plus vrai si vous devez gérer une situation avec un ami que vous aimeriez garder. Montrez-lui votre maturité et votre respect.
Un rejet en face à face vous permet aussi de voir directement la réaction de l'autre à la nouvelle, par exemple s'il est surpris, en colère ou même soulagé, et vous pourrez vous adapter plus facilement à sa réaction [3]. Trouvez un lieu calme et privé (ou au moins pas trop public) pour le faire. Personne ne veut se faire rejeter au milieu de la foule ou ne pas être sûr de ce qu'il se passe. Si vous hésitez à être tout seul, vous pourriez trouver une zone un peu en retrait dans un restaurant, un centre commercial, une boite de nuit, etc.
Préparez-le à la nouvelle. Lorsque le bon moment arrive, ne changez pas brutalement de sujet en passant de son plat de carbonara à « j'aimerais qu'on reste juste amis ».
Détendez l'atmosphère avec une conversation agréable, mais n'en faites pas trop. Vous devez pouvoir faire une transition vers ce sujet sérieux sans lui faire peur ou sembler trop détaché. Commencez par un bon élément de transition, par exemple en lui disant : « j'ai beaucoup aimé faire ta connaissance, mais... », « j'y réfléchis beaucoup depuis un moment, mais... », « je me réjouis que nous ayons essayé, mais... »
Soyez honnête, mais gentil. Oui, vous voulez lui dire la vérité. Ne lui mentez pas en lui disant que vous avez rencontré quelqu'un d'autre, que vous vous êtes remis avec votre ex ou que vous avez décidé de rejoindre la Légion étrangère. S'il se rend compte plus tard que vous lui avez menti, les choses pourraient devenir plus compliquées [4].
Donnez-lui les vraies raisons de votre rejet, mais ne l'accusez pas. Utilisez la première personne du singulier quand vous parlez pour vous concentrer sur vos besoins, vos sentiments et votre point de vue. Évidemment, « ce n'est pas toi, c'est moi » est un cliché bien connu, mais il reste en principe une bonne stratégie [5]. Au lieu de lui dire : « je ne peux pas passer mes journées avec un flemmard bordélique qui ne fait rien de sa vie », dites-lui plutôt : « je suis le genre de personne qui a besoin d'ordre et de structure dans sa vie ». Dites-lui que vous vous êtes rendu compte que votre personnalité n'est pas compatible avec la sienne et que vous êtes heureux d'avoir essayé, mais que vous ne croyez pas cela va fonctionner.
Donnez-lui du temps pour l'accepter. Ne lui donnez pas vos raisons pour lui dire tout de suite au revoir et le laisser bouche bée. Laissez-lui du temps pour comprendre ce qu'il se passe et peut-être pour y répondre.
Si vous ne lui donnez pas l'occasion de s'impliquer dans le processus, il va avoir du mal à se faire une raison ou il pourrait croire qu'il a encore une chance. Faites preuve d'empathie et laissez-le être triste, pleurer ou même exprimer sa frustration, mais vous ne devez quand même pas supporter sa colère ou ses menaces.
Restez fort et ne craquez pas. La pire des choses que vous puissiez faire est de faire marche arrière parce que vous ressentez de la pitié pour cette personne ou parce que vous ne voulez pas lui faire de mal. Vous ne seriez pas venu lui parler si vous n'étiez pas sûr de vouloir mettre fin à la situation.
Faites-lui vos excuses, donnez-lui une tape sur l'épaule, mais ne faites pas marche arrière. Gardez vos positions. Essayez de lui dire : « je suis désolé du chagrin que cela te cause. Ce n'est pas facile pour moi non plus, mais je suis sûr que c'est la meilleure des choses à faire pour nous deux. » Ne laissez pas l'autre vous piéger en vous montrant les défauts de votre raisonnement, en vous promettant de changer si vous changez d'avis ou en vous expliquant que vous ne l'avez pas compris. Vous n'êtes pas au tribunal. Ne lui donnez pas de faux espoirs. Évitez de lui dire que vous n'êtes pas prêt « pour l'instant » ou que vous voulez bien essayer d'être « seulement amis » (même si c'est le cas, il vaudrait mieux que vous vous retiriez pour l'instant). L'autre pourrait penser que vous doutez de vous et qu'il a une chance dans le futur [6].
Ne terminez pas la conversation sur une mauvaise note. Essayez de l'encourager et d'être gentil. Dites-lui le bien que vous pensez de lui, mais faites-lui comprendre que vous n'êtes pas compatible et qu'il trouvera quelqu'un bientôt. Remerciez-le de vous avoir donné la chance de faire connaissance et souhaitez-lui le meilleur.
Faites attention avec un ami qui en veut plus. Même si la plupart des conseils qui sont donnés dans cet article sont utiles, vous allez devoir faire appel à des techniques spéciales lorsque vous devez le faire avec un ami, surtout si vous voulez rester amis.
Ne le prenez pas sur le ton de la rigolade. Puisque c'est votre ami en face de vous, vous devez agir comme d'habitude avec cette personne. N'oubliez pas quand même que c'est un sujet sérieux. L'autre personne vous a avoué ses sentiments et s'attend à une réponse sérieuse de votre part. Soyez amical, mais n'en faites pas non plus une blague. Discutez de la valeur de votre amitié, mais ne vous en servez pas comme d'une excuse. Cela ne va probablement pas satisfaire les besoins de quelqu'un qui sent que votre amitié est en danger. Discutez des choses qui vous plaisent dans votre amitié et qui ne marcheraient pas dans une relation amoureuse. Par exemple, vous pouvez lui dire : « j'aime ta spontanéité et ton humour et j'apprécie beaucoup ces petits moments avec toi, mais j'ai besoin de structure et de constance dans une relation amoureuse. » Acceptez le malaise engendré par la situation. Cela va être une conversation difficile et gênante, surtout pour la personne qui dit « non ». Ne la mettez pas mal à l'aise en indiquant ce malaise (par exemple en disant « bon, maintenant ça devient gênant »). Remerciez-le de son honnêteté à propos de ses sentiments. Acceptez que votre amitié puisse s'arrêter. L'autre personne a probablement décidé de ne pas continuer la situation dans l'état. Quoi que vous préfériez, il n'y a peut-être pas de retour en arrière possible. Essayez de lui dire : « j'aimerais beaucoup qu'on reste ami, mais je sais que tu as besoin de temps. Je serais heureux d'en discuter à nouveau une fois que tu te sentiras prêt. »
Soyez honnête, direct et gentil. Si c'est juste un garçon ou une fille avec qui vous avez discuté dans un bar, en boite, dans la file d'attente, etc., il pourrait être tentant de simplement trouver une excuse pour éviter le rendez-vous. Après tout, il y a peu de chances que vous recroisiez cette personne plus tard. Une fois de plus, si vous n'allez pas vous revoir, pourquoi ne pas lui dire simplement la vérité ? Un petit malaise temporaire vous aidera surement tous les deux à mieux vous sentir au final.
Vous pouvez essayer quelque chose de tout simple, par exemple : « c'était sympa de vous connaitre, mais j'aimerais en rester là, merci. »
Ne tournez pas autour du pot. Si vous n'avez pas beaucoup de temps pour vous y préparer, par exemple pour lire d'autres articles sur le sujet, n'essayez pas de lui donner une longue explication. Soyez clair, concis et honnête à propos des raisons qui vous amènent à rejeter toute idée de relation avec cet individu.
Utilisez le « je » quand vous parlez. Concentrez-vous sur vos incompatibilités. Vous pouvez par exemple dire : « je suis désolé, je ne partage pas votre passion pour [les sports extrêmes/les voyages/le poker en ligne], je ne crois pas que nous ferions un couple qui marche. »
Évitez le faux numéro ou la fausse relation. Comportez-vous en adulte [7].
Même si un faux numéro de téléphone vous évite un moment gênant en face à face, vous allez quand même blesser cette personne, probablement plus que si vous étiez directement honnête avec elle. Si vous pensez que la gentillesse est une qualité importante, vous devez continuer de le croire même lorsque vous n'êtes pas présent. Si vous devez vraiment mentir et inventer une relation, utilisez au moins cette technique en dernier recours. Essayez plutôt en premier une approche directe et honnête. Cela devrait généralement fonctionner.
Ne le tournez pas à la blague. Vous pourriez avoir envie de garder un ton léger, mais si cela va trop loin, vous devez éviter de vous moquer de l'autre en faisant des grimaces, en citant des répliques de films, etc. Il va probablement penser que vous l'insultez. Ne vous comportez pas mal lorsque vous essayez de rester gentil [8].
Faites attention avec les sarcasmes. Votre ton sarcastique pourrait vous sembler évident si vous dites quelque chose comme : « comme si quelqu'un comme moi sortirait avec quelqu'un comme vous » avec une voix fausse et aigüe en faisant une grimace appropriée à la fin et peut-être que l'autre va aussi le prendre sur le ton de la blague, mais il pourrait aussi ne pas comprendre que vous le rejetez.
Oubliez ce que vous avez appris si nécessaire. Si vous êtes bloqué avec quelqu'un que vous éconduisez, mais qui ne comprend pas, qui n'accepte ou qui devient simplement lourd, vous pourriez ne pas avoir le luxe de la gentillesse. Faites ce que vous avez à faire rapidement et en toute sécurité.
« Je suis désolé, je ne suis pas intéressé et je n'ai rien d'autre à vous dire. Bonne chance et au revoir. »
Mentez avec précaution si nécessaire. Une expression faciale neutre vous sera utile, si vous savez que vous ne savez pas mentir, il vaudrait peut-être mieux éviter d'essayer.
Mentez le moins possible. Il est plus facile de lui faire croire un petit mensonge qu'un gros. Essayez la technique du faux numéro ou de la fausse relation si rien d'autre ne marche. Vous pouvez aussi essayer de lui dire : « je viens de me séparer de mon petit ami », « je ne sors pas avec des hommes d’une religion/une culture différente » ou alors « tu ressembles trop à mon frère » [9].
Ne forcez pas un rejet en face à face. Dans ce genre de situation, un texto ou un email suffira. En particulier si vous pensez que cette personne pourrait se mettre en colère si vous la rejetez, n'hésitez pas à mettre un peu d'espace entre vous deux avant de faire ce que vous avez à faire [10].
Ne l'ignorez pas. Ne vous attendez pas non plus à ce qu'il abandonne ou s'en aille. Certains individus ont besoin d'un non clair et définitif pour comprendre qu'ils n'ont aucune chance. Ne l'esquivez pas et ne laissez pas planer de doutes. Soyez direct en restant poli le plus possible.
N'ignorez pas ses textos ou ses emails jusqu'à ce que vous lui indiquiez clairement que vous n'êtes pas intéressé. Une fois que vous avez rendu la situation limpide, vous pouvez ignorer ses demandes, ses plaintes, ses diatribes, etc. Si vous vous sentez menacé ou en danger à cause de cette personne, n'hésitez pas à appeler la police. Certains individus n'arrivent vraiment pas à gérer le rejet.
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christophe76460 · 6 years ago
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Puis-je épouser un non-chrétien ?                                                                                                   
La pensée du jour Cette question revient régulièrement. Nos enfants adolescents nous la posent, les pasteurs l'entendent des dizaines de fois au cours de leur ministère, c'est le grand sujet de discussion des groupes de jeunes et de célibataires dans les églises. Cela est tout à fait normal, car le choix du conjoint est certainement une des décisions les plus importantes, si ce n'est LA plus importante d'une vie. Elle va conditionner tant de choses ! D'abord, en quoi le fait d'épouser un incroyant pourrait-il poser problème ? La première réponse nous est donnée par la Bible. L'apôtre Paul s'adresse aux chrétiens de Corinthe, mais ce principe est général et vaut pour nous tous. Voici l'avertissement qu'il donne dans 2 Corinthiens 6:14-16 (version Darby) : Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? Et quel accord de Christ avec Bélial ? Ou quelle part a le croyant avec l'incrédule ? Et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : "J'habiterai au milieu d'eux, et j'y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple." Paul ne parle pas ici expressément du mariage, mais de toute association qu'un chrétien pourrait faire avec des non-croyants. Cependant, nous savons tous que le mariage est l'association par excellence, celle qui nous lie le plus, puisqu'il s'agit de devenir une seule chair avec notre conjoint (Genèse 2:24). Comment pourrait-on vivre heureux et équilibré en étant sous un joug mal assorti avec quelqu'un ? La version Segond 21 dit aussi : Ne formez pas un attelage disparate avec des incroyants. Se marier avec une personne incroyante revient donc à constituer avec elle un « attelage disparate », une « paire mal assortie ». Si Dieu nous avertit par ces paroles, ce n'est pas parce qu'il est injuste, sectaire et intolérant, mais parce qu'il veut nous éviter une erreur qui se paie très cher sur le long terme. Plusieurs rétorqueront qu'il n'y a pas que des mauvaises personnes parmi les inconvertis. Je suis d'accord avec cela : il y a même de très bonnes personnes chez les incroyants, et certains ne comprennent pas pourquoi ils ne pourraient pas faire potentiellement de bons conjoints. J'ai souvent entendu cette réplique chez des jeunes qui s'entêtent à vouloir trouver une bonne raison de fréquenter un incroyant : « Mais je connais une telle qui s'est mariée à un non-chrétien et ça se passe bien. Au contraire, telle ou telle personne s'est mariée avec un chrétien et ça a fini par un divorce. » Se marier avec un chrétien n'est évidemment pas la garantie d'une vie facile et sans défis. Mais se marier avec un incroyant, c'est aller à coup sûr vers des dilemmes, des déchirements, des compromis et des difficultés inutiles. Aimer Dieu, ce n'est pas une simple confession de foi. C'est une façon de prendre ses décisions, une attitude de cœur dans les épreuves, des valeurs qu'on va inculquer à nos futurs enfants, des choix financiers quand on va vouloir soutenir l'œuvre de Dieu, tout un tas de petites décisions du quotidien et de grandes décisions de vie qui seront quasiment impossibles à prendre sur des bases saines, spirituelles et conformes à la volonté de Dieu, si on est « attelé » ou sous un joug mal assorti avec un conjoint ou une conjointe qui ne partage pas notre foi. Je connais personnellement plusieurs couples dont l'un des deux est chrétien et l'autre pas. Si on s'en tient aux apparences, tout semble bien aller. Mais je peux vous assurer que cela s'accompagne d'une grande solitude, et d'un malaise qui est difficile à gérer si personne ne veut faire de compromis. Est-ce que c'est clairement interdit de se marier à un incroyant ? On ne va pas aller droit en enfer parce qu'on s'est marié avec un incroyant. Cependant, la Parole de Dieu nous avertit, et elle nous dissuade de le faire sans ambiguïté. Dans 1 Corinthiens 7:39, Paul encourage à se « marier dans le Seigneur », c'est-à-dire avec une personne véritablement chrétienne. Cela est dit pour notre bien et pour le bien de notre descendance à venir. Est-ce que les conjoints inconvertis sont de moins bonnes personnes ? Non, il y a même des gens très bien parmi les incroyants, mais ils ne pourront jamais comprendre ni notre foi, ni nos choix, ni nos combats, ni notre espérance. D'ailleurs, eux non plus ne seront pas heureux à long terme dans une relation de couple déséquilibrée. Tout le monde y perd dans l'affaire. Est-ce que je désobéis à Dieu, si je décide de me marier quand même avec un incroyant ? Oui, parce que j'ai été averti, et malgré cela, je me suis entêté à le faire. Est-ce que Dieu va me punir ? Non, Dieu ne punit pas, mais en revanche, je vais malheureusement payer les conséquences de mon entêtement. Est-ce que Dieu ne va plus m'aimer après cela ? Non, Dieu est miséricordieux, il fait grâce, et même si on a fait l'erreur de se marier avec un incroyant, il nous aimera quand même et nous secourra dans nos besoins. Mais si je le fais quand même, je passerai à côté de beaucoup de bénédictions, beaucoup de victoires, beaucoup de richesses spirituelles et familiales, et ce serait tellement dommage ! Nous avons un héritage, une destinée que Dieu a préparée pour nous, et la première clé pour y rentrer, c'est l'obéissance. Alors, même si nous ne comprenons pas toujours pourquoi la Parole de Dieu nous met en garde, si elle nous avertit, soyons toujours obéissants. C'est en obéissant que nous entrerons pleinement en possession de notre héritage divin. Rappelons-nous toujours que la désobéissance nous prive, mais l'obéissance nous comble. Photo de Anne Bersot Anne Bersot Pasteur via: https://emcitv.com/
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